Penser qu’un joint ressemble à un autre serait une erreur et les industriels qui démarrent une activité notamment dans le secteur agroalimentaire, vendent des pompes à chaleur ou des appareils de climatisation pourraient vivre de grandes déconvenues en ne révisant pas leur jugement.

Echangeurs thermiques : quels sont les joints possibles ?

Généralement, un joint pour échangeur thermique est un produit en polymère. Un professionnel pourrait être rassuré par ce point : il se dit que tous les joints en polymère se valent. Cependant, cela n’est pas aussi simple.

En effet, notamment dans le milieu industriel, un échangeur thermique est une machine qui peut être entièrement élaborée sur-mesure pour répondre aux besoins des clients. On n’a pas besoin du même échangeur de chaleur quand on vend des pompes à chaleur ou quand on souhaite un pasteurisateur pour la bière, même si au final, il s’agit d’un passage d’un liquide froid à un liquide chaud ou inversement.

Taille, procédé, type d’échangeur thermique, puissance : de nombreux points sont vus pour les faire fabriquer. Les joints que l’on doit donc remplacer sont corrélés à une marque (exemple : joints pour Alfa Laval) mais aussi un modèle d’échangeur à chaleur et sont à acheter sur des sites spécialisés en s’y référant.

Certaines marques sont très connues dans ce domaine car offrant des produits de qualité. Même si les joints sont à considérer comme des consommables et donc à renouveler plus ou moins régulièrement, ils peuvent être plus résistants et donc avoir une durée de vie augmentée en prenant des produits qualitatifs.

Pourquoi remplacer ses joints de manière régulière ?

Un joint sur un échangeur thermique ; mais cela peut se vérifier sur d’autres produits comme un simple lavabo de salle de bains ou un évier de cuisine ; garantit l’étanchéité quand un liquide ou un gaz passe. Ce sont donc des éléments de relative petite taille mais dont l’importance n’est plus à prouver.

Il n’est pas toujours aisé de les remplacer, car il s’agit le plus souvent de démonter certaines pièces de l’échangeur thermique, d’en profiter pour les nettoyer de manière consciencieuse, afin de les remonter.

Certains échangeurs thermiques possèdent des rainures sur lesquelles les joints doivent être bien mis pour s’adapter parfaitement aux plaques. Il est toujours utile, puisque l’échangeur thermique doit être arrêté avant de procéder à son démontage, de le redémarrer et de constater qu’il n’y a aucune fuite, une fois qu’il est rempli avec le bon fluide (liquide ou gaz, donc). Dans le cas d’une fuite, il faut recommencer l’opération du début.

Si l’appareil est très encrassé ce qui peut entrainer d’autres problèmes comme une fatigue du moteur, un ralentissement de son fonctionnement et une usure prématurée, il est important de ne pas se contenter de remplacer les joints mais bien de nettoyer l’intégralité de la machine. Mais comment savoir quelle est la bonne méthode à adopter ?

Le nettoyage avec un jet à haute pression peut être une solution si l’on contrôle la puissance du jet, mais parfois, il faut utiliser un thermo nettoyage ; c’est-à-dire grâce à de la vapeur d’eau qui va dissoudre la graisse. L’utilisation de produits chimiques s’envisage en dernière instance.

 

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